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Les Euproctes :
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Eurprocte des Pyrénées (Euproctus asper rebaptisé Calotriton asper)
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| L'accouplement chez l'Euprocte des Pyrénées (Calotriton asper) ressemble à une lutte. Le mâle (ici en gris clair) enserre la femelle avec sa queue. Cette dernière semble se débattre et vouloir prendre la fuite. Avec ses pattes arrière, le mâle tente d'accoler son cloaque à celui de la femelle pour permettre le transfert du spermatophore et la fécondation. |
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| Il semblerait que ce sont les jeunes 'Euprocte des Pyrénées (Calotriton asper) qui possèdent une raie jaune plus ou moins continue le long du dos. Chez les adultes, elle a disparu. |
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Le développement des Euproctes se fait sur 2 ans. Ainsi, il est possible d'observer en juillet des larves âgées d'un an, qui ont hiverné dans l'eau, sans doute enfoncées dans le sable. Cette larve d' Euprocte des Pyrénées (Calotriton asper) est sombre, mais il en existe des très claires. Noter la forme très "carré" de la tête et la présence des branchies. |
Milieu typique où l'on rencontre l'Euprocte des Pyrénées (et la Grenouille des Pyrénées) : des torrents de montagne avec des vasques d'eau claire. Lorsque l'eau est globalement froide, les Euproctes semblent préférer les zones à faible profondeur, légèrement plus chaudes. |
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Dans des milieux similaires, mais uniquement en Corse, se trouve l'Euprocte corse (Euproctus montanus). Il fréquente les vasques d'eau froide et claire des ruisseaux de montagne, mais peut être observé jusque dans la plaine. Ici une femelle. |
| La même femelle se déplaçant dans une faible épaisseur d'eau. En journée, la plupart des Euproctes se cachent sous les cailloux. |
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Mâle d'Euprocte corse (Euproctus montanus) : tête plus massive que la femelle. |
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