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Comme presque chaque soir de printemps et de début d'été, le mâle Alyte (Alytes obstetricans) laisse échapper sa douce note flûtée, inlassablement . Son chant ne s'entend pas de très loin et rappelle celui du Hibou petit-duc, en moins fort. Il est destiné aux femelles qui se dirigent à l'ouïe vers les mâles. Comme pour avoir plus de chance d'être entendus, les mâles émettent leur cri au moment où aucun autre ne chante... |
| L'Alyte (Alytes obstetricans) porte aussi le nom évocateur de Crapaud accoucheur : lors de la ponte, il masse l'abdomen de sa compagne, ce qui laisse penser qu'il aide sa femelle dans "l'accouchement" des oeufs. Ces derniers sont ensuite accrochés aux pattes arrière du mâle. |  |
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Contrairement aux autres Batraciens Anoures européens, la ponte est effectuée à terre, ce qui pose le problème de la fécondation. Les spermatozoïdes ne peuvent se déplacer que dans un milieu aqueux, si bien que le mâle asperge les oeufs de son urine diluée pour permettre leur déplacement et la fécondation externe. Les oufs transportés ne doivent ensuite pas se dessécher : ils seront trempés chaque soir dans la mare la plus proche, et ce jusqu'à l'éclosion des têtards ! |
| Par un soir pluvieux, de nombreux juvéniles d'Alyte (Alytes obstetricans) quittent leur mare natale. Celui-ci s'est métamorphosé il y a peu de jours : on voit encore un reste de la queue du têtard. A cet âge, il grimpe, marche et saute comme un adulte, peut-être plus agité et plus maladroit. |  |
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